La trilogie d’Arkandias, d’Eric Boisset (1997-1999)

Il y a quelques semaines, j’ai eu la surprise, commele grimoire d'arkandias film
beaucoup d’anciens petits lecteurs, de découvrir dans les couloirs du métro et sur les arrêts de bus une affiche* de film au nom familier. Arkandias !

Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette trilogie, petits ou grands, je vous invite à entrer dans le monde du petit Théophile, enfant bon élève à l’imaginaire fourmillant, qui un jour qu’il fouinait dans la bibliothèque, est tombé sur un grimoire intitulé Leçons pratiques de magie rouge. Et, stupeur ! Une note oubliée entre deux pages indique comment interpréter la recette de l’invisibilité.

le grimoire d'arkandias eric boisset trilogie d'arkandias…A douze ans, une telle découverte est une invitation à l’aventure. Théophile embarque son meilleur ami (au prénom approprié), Bonaventure, dans ses recherches et son apprentissage de la magie. Mais une ombre inquiétante rôde autour des deux garçons… Peut-être l’auteur de la note oubliée s’intéresse-t-il aux activités des petits génies ?

La trilogie d’Arkandias** est une odyssée urbaine moderne avec un petit arrière-goût old-school dans le traitement narratif. Les aventures de Théophile l’aident à grandir et dépasser ce qui, dans son quotidien, le pousse à chercher l’évasion dans la pratique de la magie. Comme dans Matilda, à la fin, la boucle et bouclée, et le surnaturel apparu au moment où l’enfant en avait besoin prend un autre chemin.

Si je n’ai pas eu autant de plaisir à la re-parcourir que lorsque je l’ai découverte à dix ans, la trilogie est tout de même une super lecture pour les 9-12 ans.

Bonne lecture,

Lupiot

Lupiot Allez Vous Faire Lire

 

 

 

 

 

Le grimoire d’Arkandias, d’Éric Boisset, chez Magnard, 1996, 328 pages


* Au moment de cette découverte, j’examine l’affiche, et suis aussitôt consternée contrariée par le white-washing du casting : Bonaventure, le meilleur ami du héros, que je présume être figuré par le petit gros aux longs cheveux blonds, vient des Antilles (et on a déjà pas masse de petits héros de couleur dans la littérature jeunesse (comme je le disais il n’y a pas longtemps)). Quant à la fille pink-punk qui joue les Hermione Granger sur la droite, qui est-ce ? Il n’y a pas de fille dans le duo Théophile-Bonaventure. Bref, ce mélange de racisme latent mêlé de consensualisme marketing m’a fait écarquiller les yeux très grand, passer mon chemin, et choisir de me replonger dans la trilogie plutôt que dans le visionnage de ce film qui, indépendamment de mes opinions de grande personne toute neuve, est peut-être correk (le doute m’habite), mais vraisemblablement pas très fidèle au livre. (Il aura au moins eu le mérite de faire découvrir cette série à un nouveau public.)

** Trilogie composée du Grimoire d’Arkandias, d’Arkandias contre-attaque et du Sarcophage d’Outretemps, publiés chez Magnard Jeunesse entre 1996 et 97Le premier est mon tome préféré —le dernier conclue joliment la série cependant. La série a évidemment été rééditée (plusieurs fois, mais notamment) avec les images du film.

Une réflexion sur “La trilogie d’Arkandias, d’Eric Boisset (1997-1999)

  1. J’avais tellement adoré cette série quand j’étais jeune ado collégienne et sans amis, au point de vouloir refaire les recettes à la maison (ce qui est impossible voire même pas du tout une bonne idée, au bout de trois punitions et dix coups de gueule des parents j’ai plutôt repris ma bonne vieille baguette Harry Potter). Mais par contre c’est quoi ce film d’une nullité tellement nulle que je n’ai pas envie de m’étaler dessus ? Comment ont-ils osé ? Les petits fifous ont si bien raté leur film que je n’ai pas pu regarder jusqu’à la fin 😦

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