Dans tes bras, de David Levithan (2015)

Pour aujourd’hui, je vous propose une critique du dernier David Levithan, auteur de plein de chouettes romans dont le célébré A comme aujourd’hui (Everyday en anglais, dont le pendant Another Day, pas encore traduit, sortira en France en 2016), les très jolis Boy meets boy et Two boys kissing (que je viendrai peut-être vous chroniquer à l’occasion) et assez connu chez nous pour être le co-auteur de Will & Will avec John Green.

Dans tes bras se présente comme le script de la comédie musicale autobiographique de Tiny Cooper (le héros de Will & Will), un adolescent énorme, exubérant, et fabuleusement gay. Lire la suite

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Des marque-pages littérature jeunesse et young-adult (1)

Coucou ! Pour aujourd’hui, ce n’est pas une critique que je vous propose, mais des goodies ! Oui, j’ai complètement craqué et je me suis remise à faire des fanarts, comme quand j’avais 15 ans. C’est un vrai plaisir, et si ça peut faire de chouettes marque-pages, quelle raison j’aurais de me priver ? (Aucune, c’est moi qui vous le dis)

J’ai pour cette occasion ouvert une boutique Etsy. Je les vends à 1€ (avec des lots de 4€ les 5 et 6,50€ les 10) mais surtout… j’en offre 1 à chaque participant du concours !

Voici les marque-pages que j’ai confectionnés pour l’instant. N’hésitez pas à me dire lesquels vous trouvez cool, et quels livres ou fandoms vous aimeriez voir illustrés à l’avenir (car je ne compte pas m’arrêter de procrastiner en si bon chemin).

Nous avons donc du John Green avec Nos étoiles contraires et Will & Will :

nos étoiles contraires tfios john green marque-page bookmark Lire la suite

Will et Will, de John Green et David Levithan (2010)

Dans ce John Green co-écrit avec David Levithan, on retrouve l’humour des deux auteurs, avec certes la thématique chouchoute de Green qu’est la quête identitaire, mais aussi  l’émotion de Levithan, et dans l’équilibre créé par le va-et-vient entre les deux personnages, on découvre surtout un livre qui a des tripes.

will et will john green david levithanWill Grayson (avec capitales) est un garçon effacé. Pas timide, non. Effacé par choix. C’est qu’à force d’expérience, il  a déterminé que l’attention que l’on recevait ne valait pas le lot d’emmerdements qui l’accompagnait nécessairement. (Alors, une petite copine ? Jamais. Trop d’embêtements.) Lire la suite

TOP Jeunesse 2014

Puisque nous sommes au mois de Janvier, un petit bilan est d’actualité. Je vous présente mon TOP DIX 2014 en matière de lecture jeunesse*. À rebours, pour ménager le suspense !

  • N°10 — Le temps n’est rien, d’Audrey Niffenegger (2003, Michel Lafon 2005)

audrey niffenegger le temps n'est rienC’est l’histoire d’un homme qui ne vit pas dans l’ordre — ou plutôt, qui connaît des épisodes anachroniques comme d’autres font des crises d’épilepsie. Henry se déplace dans le passé ou l’avenir à l’improviste, mais toujours, ou presque, il y retrouve Claire, l’amour de sa vie. Lire la suite

Des livres pour les émotifs

Timide ou rageux, certains caractères font de nous des êtres à fleur de peau, remplis d’émotions trop intenses et trop vives, trop entièrement et trop vite. Qu’on n’ose pas les dire ou qu’on les exprime malgré soi, on se sent vraiment autovictime de sa bêtise émotionnelle, frustré de sa faiblesse, gêné de ses épanchements imprévisible (rougeurs, larmes, mots acides, colère…). Bref, on est trop émotif pour le monde, manifestement. Les autres ne sont pas faits comme ça.

Mais si ! Mais si, les autres aussi. Pas tous c’est sûr —mais je les ai vus, ils sont là ! Les trop émotifs, les timides et les furieux, les voilà : Lire la suite

Si vous avez aimé… Nos étoiles contraires, de John Green (2012)

nos étoiles contraires couvertureNos étoiles contraires* fait un tabac, et pour cause : c’est une merveille. Permettez-moi d’élaborer : le roman est parcouru d’un humour mordant (tantôt acide, tantôt doux), et pourtant, il parle de l’amour naissant de deux jeunes cancéreux.
(Baah ! Fuyons !)
Suis-je la seule à prendre peur quand je lis ça sur une 4ème de couv’ ? Peur du pathos désespérant, pas cliente des formules lacrymales… Bref, je me méfie. Lire la suite

Le théorème des Katherine, de John Green (2006)

C’est peut-être le plus discret des John Green —si tant est qu’un John Green puisse se targuer de discrétion depuis la déferlante TFIOS— et pourtant, c’est mon favori. Comme dans Nos étoiles contraires*, et comme toujours chez cet écrivain Young-Adult génial, l’humour est au service de la quête identitaire du héros.

théorème des katherine john greenColin ne sait plus où il en est, et a pourtant toujours très bien su où il allait. Mais, ex enfant prodige, il se retrouve à l’âge malheureux où il ne suffit plus d’être surdoué, il faut devenir quelqu’un, sinon, être un petit génie n’aura pas grande signification… Lire la suite