Le sel de nos larmes, de Ruta Sepetys (Gallimard Jeunesse, 2016)

Article par Patatita

Hé, bonjour toi, mignon petit pavé déniché au magnifique (*paillettes et arc-en-ciel*) Salon du Livre Jeunesse de Montreuil.

4 voix se croisent.

Pourquoi Johana, brillante infirmière Lituanienne, est-elle poussée par le besoin irrépressible de sauver tous ceux qu’elle croise ? Qui est Florian, cet Allemand qui fuit sans vouloir donner son nom, et qui, étrangement, ne porte pas d’uniforme militaire ? Qu’est-ce qui pousse Emilia, jeune Polonaise qui semble cacher un lourd secret sous son manteau ? Et quel Alfred faut-il croire : le dévoué marin du Reich, ou le jeune homme qui se terre au fond d’une cale ?

La culpabilité, le destin, la honte, la peur ; le chemin de ces quatre adolescents, pris entre les tirs croisés de Staline et Hitler, les mène vers une échappatoire inespérée : le Wilhelm Gustloff, immense navire qui doit emporter des milliers de réfugiés loin du front.

Warning :
ne pas s’approcher de ce roman d’un air attendri,
la bouche en cœur, prêt à pincer ses bonnes grosses joues :
vous risqueriez de vous prendre un raz de marée émotionnel en pleine figure ! Lire la suite

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Le garçon qui courait, de François-Guillaume Lorrain (2017)

Voilà un roman dont je n’attendais pas une grosse claque (je lis peu de romans historiques, me méfiant un peu de l’aspect tire-larmes) et qui m’a complètement prise par surprise :

Très jolie couverture, en passant.

Très jolie couverture, en passant!

Kee-chung, un jeune garçon coréen (tout juste sept ans au début du roman), vit sous l’occupation japonaise, comme tout son pays. Un jour, son grand frère ose un acte de rébellion à l’école, ce qui déclenche l’ire des occupant. Tandis qu’ils sont poursuivis par des soldats, son frère lui crie de COURIR.

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De ce jour, Kee-chung ne fait plus que courir. Partout, tout le temps. D’année en année, il perfectionne ce don, jusqu’à être repéré, et contraint de courir aux JO sous les couleurs ennemies du Japon. Après les Jeux, il n’aura de cesse de laver cette honte en contribuant à la gloire de la Corée, par tous les moyens…

Récit initiatique et aventure historique, la trajectoire humaine de Kee-Chung, de son enfance à sa mort, suit un arc sacrificiel et salvateur, ce qui le rend à la fois intouchable et hyper attachant.

Pourquoi ça m’a tant plu Lire la suite

Lady Helen 1. Le Club des Mauvais Jours, d’Alison Goodman (2015)

Avez-vous repéré cette très (très) jolie couverture apparue dans le rayon YA il y a quelques semaines ?

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Lady Helen se présente avec une esthétique à la Jane Austen (à raison). Ce que la couverture ne vous dit pas, en revanche, c’est que si ce roman a certes un pied dans la romance historique, l’autre est fermement planté dans le fantastique.

Déserrez votre corset et remontez vos longs gants blancs, il est l’heure d’aller kicker du démon.

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Londres, 1912. Helen Wrexhall s’apprête à entrer dans le monde au cours de la cérémonie de présentation à la reine. Tout devrait se passer à merveille mais plusieurs événements s’enchainent et viennent semer le trouble dans l’esprit d’Helen. Entre son obsession soudaine pour une miniature représentant sa mère, la disparition d’une servante, les frasques surprenantes de l’une de ses meilleures amies et le retour d’un jeune noble aussi détesté que mystérieux, elle n’est pas au bout de ses surprises ! Lire la suite

Miss Charity, de Marie-Aude Murail (2008)

Roman historique, girl power et souris de compagnie, voilà le programme pour aujourd’hui !

Article par Bloup

La vue de ce pavé, au milieu d’une étagère de livres jeunesse, peut rebuter. La couverture, blanche et simple, ne dévoile pas grand-chose du contenu : un grand sofa d’un autre siècle, une fille assise dessus, un lapin dans ses bras. Le nom de l’auteur, toutefois, pousse à ouvrir le mastodonte…

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Miss Charity a trouvé sa première souris à l’âge de 5 ans. Dès lors, grâce à la complicité de sa bonne et de sa gouvernante, elle installe une véritable ménagerie au troisième étage de la propriété londonienne de la famille Tiddler. Passionnée de Shakespeare et de la nature, elle passera son enfance à apprendre par cœur les pièces de théâtre et à peindre des aquarelles de ses lapins, souris, hérissons et autres petits habitants de sa ménagerie, au grand dam de sa mère et de ses cousines. Pour la jeune fille, qui se transforme peu à peu en femme, ce mode de vie est bien plus qu’une lubie : c’est un parcours du combattant vers l’indépendance.

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Le château de Cassandra, de Dodie Smith (1949)

Article par Bloup

Lupiot va publier dans quelques jours un article Si vous avez aimé… Jane Austen auquel j’ai pris plaisir à participer (car oui, j’aime beaucoup Jane Austen). Or, dans cette liste, nous vous recommandions Le château de Cassandra. Donc, de quoi s’agit-il plus exactement ?

chateau de cassandra dodie smith allez vous faire lierAnnées 30 . La famille Mortmain vit sans le sous dans un vieux château d’Angleterre. Cassandra et sa sœur Rose partagent la même chambre et leurs secrets, à l’image des héroïnes de Jane Austen ou Charlotte Brönte, qu’elles admirent profondément. Rêvant de richesses qui leur permettraient de sortir de leurs misère, leur quotidien est soudain bouleversé par la famille héritière américaine du manoir voisin… et accessoirement leurs nouveaux fortunés propriétaires. Simon Cotton, l’aîné des deux frères, fait particulièrement forte impression à Rose…

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Pourquoi lire Le château de Cassandra ? Lire la suite