C’est le 1er je balance tout #9 (octobre 2017)

Qui-qui-c’est qui croyait qu’il y avait 31 jours en septembre ?

#genius

§

Neuvième édition de ce nouveau rendez-vous mensuel, qui rime avec « C’est lundi, que lisez-vous ? », et peut se voir comme un complément ou un petit frère dérangé, comme il vous plaira. Je vous invite à l’adopter, il ne mord pas.

Le principe ? Quatre trucs à balancer !

  1. Le Top & Flop de ce que j’ai lu le mois dernier
  2. Au moins 1 chronique d’ailleurs lue le mois dernier
  3. Au moins 1 lien qui m’a fait « Wahou » le mois dernier (hors chronique littéraire)
  4. Et enfin : ce que j’ai fait de mieux le mois dernier

Comme le mois de septembre est le vainqueur incontestable et incontesté de la Champion’s League des Mois qui passent le plus vite...

Le mois de décembre a été déclassé après que j’ai vécu *Noël en librairie* Je peux désormais affirmer, avec tous les commerçants du monde,
que ce mois est très, TRÈS long.

… j’ai le sentiment d’avoir tapé un sprint de quatre semaines, et quant à savoir où j’ai trouvé le temps de lire, c’est un mystère que je ne vais pas explorer, car je sors du train et j’ai sommeil.

Ce mois-ci, nous irons donc droit au but, et si vous me voyez dévier dans les hautes herbes, c’est tout à fait normal, je suis incapable de rouler bien droit sur les autoroutes, vous le savez, d’ailleurs si vous êtes là c’est que vous aimez  partir dans le décor avec moi, bref comme je disais avant de faire preuve de prolixité poétisante et confuse, n’essayez pas de m’en empêcher, car ce mois-ci, j’irai droit au but :

Mes 12 lectures du mois :

 

Ce qui fait donc 1 recueil de poèmes, 8 romans, et 3 BD (j’ai ralenti) (mais entre-temps, côté BD, j’ai entamé un sacré morceau : Blankets, de Craig Thompson, que vous avez été nombreux(ses) à me recommander après ma critique de Habibi).

1) TOP & FLOP

Parmi ces 12 lectures, j’ai des Top et des Meh, mais pas de Flop ce mois-ci.

TOP (3)

Les challengers :

 

Vous y êtes accoutumés maintenant : j’ai concocté des prix littéraires par catégorie. C’est parti !

Catégorie J’ai soupiré par le cœur, ça faisait un peu mal
(Aussi connue sous le nom Joli et badant, mais plus joli que badant)

Grand Prix

Challenger

  • Neverland, de Timothée de Fombelle (L’Iconoclaste, 2017)

*Pour une meilleure expérience, lire la chronique qui suit en l’entrecoupant fréquemment de soupirs extatiques.*

Neverland est un caillou plat lancé sur la surface calme de la littérature : il ricoche à l’infini entre les eaux profondes du roman, où se cachent monstres et coffres à trésor, et le ciel clair des essais, où se découpent les grandes lignes d’horizon de l’univers observable.

Donc, ce n’est ni un roman (pas du tout) ni un essai (pas tout à fait). C’est ce que pourrait donner ce long message envoyé à votre meilleur(e) ami(e) à l’issue d’une conversation de 5h pendant laquelle vous avez refait le monde et ressorti tous vos frissons d’enfance. Si vous écriviez avec beaucoup de poésie.

Dans Neverland, l’auteur part à la recherche du territoire perdu de l’enfance.

J’en ai eu la chair de poule tant c’était beau. Je visualisais la maison de mes propres vacances quand, petite, je combattais les monstres dans les champs et sautais par-dessus les ruisseaux, fouillais dans les tiroirs et tirais la couette par-dessus ma tête. Pas étonnant que la lecture m’ait donné une irrépressible envie de goûter régressif, et surtout, m’ait fait recherché la sensation douillette d’un bonheur enveloppant — un plaid, des grosses chaussettes, un chocolat chaud.

Neverland n’est pas un texte très facile d’accès — extrêmement imagé, assez méta, il parle d’écriture créatrice en même temps qu’il parle de l’enfance — les deux ne sont pas dissociables.

Mah, c’était beau…

  • Sirius, de Stéphane Servant (Le Rouergue, 2017)

Sirius est un roman post-apocalyptique poétique, paru en littérature jeunesse. Ces trois éléments mis côte à côte suffisent à en faire un ovni. Je reviendrai vous en parler plus longuement car si je l’ai aimé, je ne l’ai pas trouvé intellectuellement satisfaisant — et si je ne l’ai pas trouvé intellectuellement satisfaisant, c’est sans doute qu’il n’a pas réussi à me séduire et m’emporter dans le domaine de l’émotion, parce que comme toi, l’amour me rend aveugle et de mauvaise foi.

À qui recommandé-je Sirius ?

  1. À ceux qui ont lu et aimé La pyramide des besoins humains, de Caroline Solé
  2. À ceux qui ont lu et aimé Dans la forêt, de Jean Hegland
  3. À ceux qui ont aiment les mondes désolés de La Cinquième Vague et consorts, ont adoré Le Petit Prince de Saint-Exupéry, et rêvent sans le savoir d’une rencontre entre les deux.

 

Catégorie Cancre dans un habit d’intello, ou inversement
(Aussi connue sous le nom de : Si Baudelaire avait de la street-cred)

Grand Prix

Challenger

ALORS. Alerte subjectivité massive : l’auteur de ce livre est la personne qui s’assied sur le canapé pour écrire à côté de moi, parfois. Même qu’il nous arrive de partager nos tartines. Je l’ai plutôt à la bonne.

Ce disclaimer étant fait, laissez-moi vous parler du Contredit. C’est un recueil sur la ville (ici, Paris), ses laideurs et violences insoutenables… et la beauté que l’on peut apprendre à y dénicher. À travers les poèmes, qui peuvent s’apprécier indépendamment, on suit le fil narratif, celui du héros dans son épopée urbaine.

Le souci du mot juste est si aigu, on a la sensation que le texte a été cuisiné pour nous aux petits oignons. Il y a du lyrisme, de l’humour, de la délicatesse et, souvent, un contrepoint ironique léger, mignon, le genre à pas y toucher. Le texte est très moderne, mais aussi cousu de références qui feront sourire les avertis et passeront quatorze kilomètres au-dessus de la tête des néophytes (aka, souvent, moi) sans que ce soit gênant.

C’est beau, drôle, et étonnant.

{Le livre est disponible ici}

  • Les Cancres de Rousseau, d’Insa Sané (Sarbacane, 2017)

Les Cancres de Rousseau est une comédie moderne et urbaine, le dernier-né de l’œuvre fourmillante d’Insa Sané, dont Sarcelles-Dakar est la pierre angulaire. Tous ses romans font vivre des personnages de ce premier volume, en les emmenant dans toutes les directions, de façon généreuse, brillante, dingue — et indépendante (il n’y a pas d’ordre de lecture, personnellement je les découvre en vrac et je m’en porte bien), c’est pour ça qu’on parle de comédie urbaine, en hommage à la comédie humaine. Si Balzac faisait du slam, il écrirait Sarcelles Dakar et Daddy est mort.

À noter qu’une réédition collector magnifaïk de tous les romans est sortie pour accueillir Les Cancres, 100e roman de la collection Exprim’, chez Sarbacane.

{Je crois que c’est le moment où je rappelle que je travaille pour cette incroyable maison d’édition,
et que j’aime ce que je fais}

Les Cancres de Rousseau est l’histoire de l’année de terminale d’une bande de copains qui partent avec les mauvaises cartes (avec des familles boîteuses, souvent, et pas un rond dans les poches), et vivent en banlieue parisienne. Les caïds des banlieue, ceux du JT, c’est eux. Ce sont des mecs et des nanas qui combinent pour arnaquer la vie, histoire de lui soutirer tout ce qu’elle n’a pas prévu de leur donner — un peu de bonheur, de fun et de gloire. C’est l’histoire de Djiraël, le beau gosse, le champion de la vanne, qui apprend à se regarder un peu moins le nombril et penser collectif, grâce à sa relation singulière avec son prof de français, qui, à demi-mot, lui tend un miroir dans lequel se regarder.

À qui recommandé-je Les Cancres de Rousseau ?

  1. À ceux qui ont aimé Chagrin d’école ou Messieurs les enfants de Daniel Pennac
  2. À ceux qui ont trouvé un humour et une vérité simples dans Tout ce qui brille, vous savez, le film sur ces petites meufs de banlieue qui ne s’en laissent pas compter (mais restent des filles imparfaites et un poil égocentriques)
  3. À qui cherche une lecture qui donne le smile


Catégorie Le chaos est une échelle
(Aussi connue sous le nom de :
Quand on lutte contre des monstres, il faut prendre garde de ne pas devenir un monstre soi-même. Si tu regardes trop longtemps l’abîme, l’abîme aussi regarde en toi. (Nietzsche))


(Vous l’ignorez, mais vous venez de réchapper de justesse d’une customisation gothico-émo-skyblog
de cette citation, ça m’a chatouillé très fort les doigts.)

Je disais donc, avant de me laisser distraire fort impoliment par un philosophe à l’appendice pilo-facial obsédant :

Catégorie Le chaos est une échelle
(Aussi connue sous le nom de : L’abîme aussi regarde en toi)

Ex-æquo

 

  • Serena, de Ron Rash (VO 2008, Le Masque, 2011)

Serena, c’est un roman, mais, c’est surtout un personnage. Situé dans les Rocheuses des années 30, en pleine crise économiques, alors que les travailleurs dépenaillés se précipitent aux portes de toutes les entreprises pour gagner de quoi sucer un quignon, Serena le roman nous conte l’histoire d’un couple uni envers et contre tout, destructeur et fascinant, qui déboise inlassablement la forêt américaine pour en vendre le bois. La femme, c’est Serena Pemberton : un bijou de passion et de froideur mêlées, le genre de personne à vous faire comprendre comment on a pu croire à des « déesses incarnées » et attribuer des pouvoirs surnaturels à gens simplement mystifiants.

Le roman développe une vie délicieuse : des bûcherons sans éducation (mais juste et savoureux), aux magouilles de plus en plus sales du couple (qui cherche à étendre son emprise sur le monde entier), en passant par les shérifs, filles de cuisine et garçons d’étable aspirés dans le siphon Pemberton : c’est un régal.

  • La Cité des Trois Saints, de Stefan Nardella et Vincenzo Bizzarri (Sarbacane, 2017)

La Cité des Trois Saints, mini coup de cœur BD, m’a attirée par l’intelligence et la classe de ses plans cinématographiques, et l’ambiance très sicilienne de la petite ville mafieuse qu’elle nous fait explorer. On suit plusieurs personnages qui s’entrecroisent dans une tension croissante menant à un match de boxe truqué — et finalement, ce n’est pas le match qui est le plus important, mais tout ce qui va se jouer avant.

Beau, cool, assez jouissif.

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MEH (2)
Deux lectures m’ont mi figue-mi ereintée :

  • Les optimistes meurent en premier, de Susin Nielsen (Hélium, 2017)

Les optimistes meurent en premier est sympa, pétillant et touchant par de nombreux aspects, et m’a un peu agacée par d’autres… Mais je me dois de souligner que les aspects qui m’ont agacée tiennent principalement à ma pratique du genre (ici, le genre étant la romance américaine « sick-litt » moderne) (si l’expression sick-litt vous donne le cancer, désolée, moi aussi) : j’aurais beaucoup aimé il y a cinq ou six ans, mais à le lire cette année, j’ai vraiment eu l’impression qu’on me déclinait une formule. (Avec quelques facilités qui me hérissent le poil, par exemple : le malentendu dû à la non-communication entre les personnages, ou le force-fed drama).

Le force-fed drama (oui, je viens de l’inventer) naît du constat selon lequel, dans la vraie vie, personne de raisonnable ne ferait tout un plat de ce qui est en train de se passer (qu’il s’agisse d’un mensonge anodin, d’une nano-trahison, d’une promesse non-tenue, etc.), à moins d’être un emmerdeur Boss Level, or il semblerait que dans le roman, TOUS LES PERSONNAGES soient des emmerdeurs Boss Level, à réagir au quart de tour à la moindre pétouille.

#drama queen

Ce qui confronte le lecteur (aka moi) à des persos ingérables qui se crêpent le chignon comme au CE2, et se montent le bourrichon dans leur coin (comme toi à 3h du matin quand tu penses à ce truc que t’aurais surtout pas dû dire à ton crush, il y a neuf ans, en voyage scolaire). Cette surenchère de Boss de l’Emmerdement exige un niveau d’investissement émotionnel global éprouvant, et amène in fine le lecteur (aka toujours moi) à avoir envie de tout lâcher et plonger la tête dans un bocal à glaçons.

(Chronique à venir de ce roman car elle me permettra d’évoquer des aspects de la littérature ado que je trouve intéressants à analyser.)

  • Une fille de…, de Jo Witek (Actes Sud, 2017)

Un roman court à mi-chemin entre le joli et le percutant, avec de vrais morceaux de bravoure, que j’aurais aimé davantage s’il avait eu la délicatesse de ne pas me réciter une leçon poussive à la fin : nous sommes en littérature, pas dans un manuel de bien-être pour ados à problèmes.

Si l’histoire est bien racontée (et elle l’est), la leçon est superflue, car je comprends toute seule comme une grande, et, mieux encore, je tire mes propres conclusions. Si tu me tends une grande cuillérée de messages à retenir en me demandant d’ouvrir la bouche, j’ai l’impression d’avoir 3 ans — et je risque de faire un caca nerveux et de te remaquiller avec.

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2) CHRONIQUES D’AILLEURS

  • J’ai aimé la chronique fascinée et émouvante du dernier album (posthume) de Jirô Taniguchi, La Forêt Millénaire, par La Luciole, sur le blog D’Encre Et De Rêve. Son texte est un bel hommage à l’auteur à mes yeux car je l’ai traversé comme une balade, le cœur léger et serré à la fois, jolie mise en abyme du propos de l’album.
  • J’ai découvert le blog brillant, pointu, passionné et marrant de La Licorne à Lunettes, que je vous invite à découvrir à l’occasion de sa longue et géniale interview d’Émilie Chazerand, dont elle a aussi chroniqué le roman La Fourmi Rouge dont je vous ai parlé une fois ou deux ou huit, je crois ?
  • Enfin, j’ai trouvé très intéressant de me promener au gré des diverses réponses et réactions qu’a entraîné le projet de Pikobooks, « La rentrée littéraire du net ». Le but (je vous brosse les grandes lignes) : évoquer notre relation à la rentrée littéraire et, surtout, parler de petites perles moins évidentes, plus discrètes, que les 15 titres obvious dont les grands médias nous gavent inévitablement.

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3) AILLEURS SUR LE WEB

Vous êtes au courant qu’un nouveau, grandiose, formidable, Prix de Littérature Jeunesse (avec des majuscules partout, oui), vient d’être lancé ? Il s’appelle le Prix Vendredi, et entend valoriser la littérature jeunesse en lui offrant une visibilité similaire à celle du Goncourt pour la littérature générale.

Si vous n’êtes pas au courant, c’est normal, aucun grand média n’en parle.

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4) HAPPY NOMBRIL
Expression volée à Lola de L’horizon des mots

Ce mois-ci, bien que cela ne se voie pas du tout, j’ai beaucoup travaillé pour le blog. MAH OUI MADAME. J’ai commencé à travaillé avec deux nouvelles chroniqueuses sur leurs premiers articles respectifs pour Allez Vous Faire Lire, et bien que ça me demande une gymnastique mentale de dingo, c’est un très excitant : on fait de multiples allers-retours sur le texte, le fond, la forme, le ton ; on sort le scalpel et on taille le diamant charbonneux pour en faire un beau bijou — afin d’en être toutes, lors de la publication, fières comme des papou.

Par ailleurs, j’ai beaucoup d’articles en cours, depuis août, qui s’augmentent et s’amputent tout seuls d’un jour sur l’autre tels de dangereux maniaques autophages.

  • Le Prix Vendredi, le Goncourt de la jeunesse — et tout le monde s’en fout
  • La rentrée littéraire du net (#RLN2017)
  • Des livres gays plutôt gais, ou inversement
  • La Voix des Blogueurs — La sélection jeunesse 2017 !
  • Pourquoi la mode de la littérature érotique est toute pourrite

Qui sont tous entamés, mais sortiront quand ils sortiront. Je décède tranquillement de mon mois de septembre, et je vous redirai.

D’ici là, bonne lecture !

Lupiot

Lupiot Allez Vous Faire Lire

Les formidables, délicieux, éplapourdissants « C’est le 1er » d’octobre qui, eux, étaient à l’heure :

  1. Amie de mots
  2. Bouquine ta thérapie
  3. Le Brocoli de Merlin
  4. Les Causeries de Chichi
  5. Charmant petit monstre
  6. Chaussettes et Chocolat
  7. Les Cheesecakes de Dolorès
  8. Dans ta page
  9. D’Encre et de rêves
  10. Histoires vermoulues
  11. Light and Smell
  12. Les Livraventures d’Élodie
  13. Des Livres et les mots
  14. Niognot
  15. Les Notes de Grâce M.
  16. L’Ourse Bibliophile
  17. Sariah lit
  18. Le Sortilège des Mots
  19. La Tête en Claire
  20. Tanuki No Monogatari
  21. Le Vent dans les pages
  22. Vivre Lire

Comme d’hab, si je vous ai oublié(e), laissez-moi un petit cri plaintif dans les commentaires tel un animal mignon abandonné.

« Tu m’as oubliée ! »

 

 

 

 

21 réflexions sur “C’est le 1er je balance tout #9 (octobre 2017)

  1. *couine de désarroi d’avoir été oubliée* (non en vrai je viens juste signaler mon C’est le 1er ainsi que mon immense hype pour les articles que tu teases à la fin de celui-ci. Je veux fort un article sur le Prix Vendredi. Please. Et sur la #RLN2017. Bref, impatience et chocolat et bon courage pour le mois d’octobre de cette fin d’année qui va passer way too fast :3)

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  2. Trop cool de te relire ! Et j’ai surtout hâte pour tes prochains articles, notamment celui sur la littérature érotique 😉

    Je crois que tu as mis le doigt sur ce qui me gênait dans Les Optimistes. Je l’ai trouvé chouette mais c’est resté un « Meh », et effectivement le forced fed drama (j’adore ce concept) est le truc de trop. Je ne le supporte pas dans les films (Et je viens de me taper Step Up et Dave the last dance, trop pour mon p’tit coeur).

    J’ai acheté une Fille de… Et un Obus dans le cœur, suite aux éloges de Tom sur la collection, je te dirai 🙂

    Septembre est un mois de fou. Quoi on est en octobre ?

    Bisous bisous

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    • Ahh je ne savais pas que tu avais lu Les Optimistes — oui, le côté « Oh mon dieu mais c’est très grave !! » (alors que, non, pas tant que ça, on boit un thé et ça ira) est un peu fatigant. Mais il y a de bonnes choses par ailleurs. (C’est EXACTEMENT à ce genre de comédies américaines que ce concept me fait penser. Surtout quand c’est des histoires « de filles ».)

      Mon article sur la littérature érotique sera je pense complètement jouissif à écrire, surtout que j’en ai lu PLEIN ado et que j’ai désormais une complice pro — ce qui me manquait, pour ce secteur éditorial, car je ne voulais pas dire de bêtises. Ça fait un moment que je veux l’écrire 😛

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  3. Pour me tromper souvent de phalanges quand je compte quel mois est à 31 ou 30, je ne te jetterai pas la pierre Pierre (de toute façon t’es notre chef de RDV, qui OSERAIT ? ;p).
    Merci pour ce rire dès le matin et pour la nouvelle expression (que je t’emprunterai de temps en temps) du « force-fed drama ». Il me manquait un mot pour exprimer mon exaspération face à certaines réactions de personnage « pète-noyau », grâce à toi je l’ai !

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  4. Ron Rash est un auteur génial! J’ai adoré Une terre d’ombre ❤ J'ai aussi vu l'adaptation de Serena que j'ai beaucoup aimé (dans le genre c'est dur et sombre).
    Et ce weekend je lis Neverland, j'ai hâte, j'ai hâte ❤
    J'ai trop hâte de voir les résultats du prix vendredi aussi! J'espère que le prix saura faire son trou auprès des bandeaux pompeux de la RL …

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    • Je lirai peut-être d’autres Ron Rash, j’ai vraiment bcp aimé cette découverte…
      Curieuse pour le Prix Vendredi aussi, même si je n’ai pas vraiment « hâte » vu le traitement de la presse, je crains que ça n’apporte pas grand-chose. Je suis curieuse car comme c’est la première occurrence de ce prix, le lauréat sera significatif et « déterminant » sur la conception de la littérature jeunesse que CE prix précis entend mettre en valeur. Donc, oui, curieuse !!

      Neverland, ahhh… *reprend ses soupirs extatiques*

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  5. Pingback: C’est le premier, je balance tout ! Rendez-vous littéraire #7

  6. C’est quand que je vais en librairie pour acheter le dernier Insa Sané? Ah oui demain!!!! \o/ (Je ne suis pas du tout excitée)
    On parle du Prix Vendredi dans le milieu mal fané des bibliothécaires jeunesses si ça peut te consoler (ok personne ne nous entend du coup on ne parle qu’entre nous).
    Passe un bon mois d’octobre!

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    • Haha, le milieu « mal fané » !! Formidable !! Je garde cette coquille comme un bout de poésie.
      Et oui on en parle dans le milieu de la jeunesse (encore que pas énormément) et pas – du – tout ailleurs. Il y 2-3 pauvres articles sur Actualitté et LivresHebdo, ça me fait rouler des yeux de consternation à m’en péter les tendons oculaires. Brrref.
      Tu as lu d’autres Insa ? Got a fav ?
      Passe un bon mois aussi !

      Aimé par 1 personne

      • Ah ah on est aussi « mal fané »… surtout en ce moment je trouve (sûrement la baisse des dotations de l’Etat…). Quelle idée de ne pas se relire! J’ai lu Sarcelles Dakar et Du plomb dans le crâne. J’ai moins de souvenirs de ce dernier que de Sarcelles Dakar que j’ai adoré. Je les avais enchainé après être tombé dessus sur les étagères de mon frérot qui me surprend décidément par ses bons goûts.
        Tente de garder tes tendons intacts, tu risques d’en avoir encore un peu besoin pour faire de chouettes découvertes littéraires (et pas que).

        J’aime

  7. Quand j’ai vu que tu avais lu Neverland de Timothée de Flombelle, j’espérais et n’espérais pas, à la fois, le voir dans tes tops ! J’aurai été perdue de le voir en flop après tout le bien que j’en ai lu partout, mais en même temps … ça y est, c’est fichu, c’est l’avis de trop, il me le faut !!! 😮
    Oh, et merci pour la citation de ma chronique, je ne m’attendais pas à la voir au détour de ma lecture, et ce que tu en as dis m’a beaucoup touchée 🙂
    Je vais aller voir ce fameux Prix Vendredi. Merci pour l’info ! Et le fait qu’aucun grand média n’en parle, comme tu dis, ça montre un peu plus que la littérature jeunesse est souvent considérée comme une « sous-littérature », et c’est bien dommage !

    Aimé par 1 personne

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