FAQ #2. PARTENAIRES

Bonjour ! Vous vous trouvez dans la catégorie « FAQ », qui entend répondre à vos questions les plus fréquentes.

Sortez vos volcans en papier-mâché.

Pour l’heure, j’ai prévu 3 articles « FAQ », qui paraissent en alternance avec des articles de fond (chroniques ou réflexions), sur les thèmes suivants :

  1. INFOGRAPHIESQuel logiciel utilises-tu pour faire tes infographies ? Faut-il être designer ou génie ? (Déjà paru et mis à jour depuis parution.)
  2. PARTENAIRES. As-tu beaucoup de partenaires ? Comment les as-tu dégotés ? As-tu déjà dit non à un partenaire / une demande de chronique, si oui pourquoi ? (Bonus) Pourquoi, ô cruelle, monstrueuse, refuses-tu les romans auto-édités ?
  3. ESPRIT CRITIQUE. Comment se forger son esprit critique [en littérature], apprendre à bien analyser les livres ? (Et même si le sentiment d’imposture est grand, je vais répondre à ma hauteur de petite patate germée.)

Pour aujourd’hui :

FAQ #2. PARTENAIRES. As-tu beaucoup de partenaires ? Comment les as-tu dégotés ?

Les « partenaires » sont les éditeurs qui envoient gratis des livres aux blogueurs en échange d’avis critiques honnêtes. Les services de presse des maisons d’édition se chargent de repérer les blogueurs et journalistes qui leurs correspondent…

Il est l’Élu.

…et leur envoient régulièrement un mail annonçant les nouveautés, leur proposant de recevoir le(s) livre(s) de leur choix en échange d’une chronique (à leurs risques et périls, donc ! C’est le principe.) Il arrive aussi qu’un éditeur opte, avec tout ou partie de sa base de chroniqueurs, pour l’envoi automatique : une fois le blogueur/journaliste entré dans la liste, il reçoit les nouveautés choisies par l’éditeur, sans avoir à les sélectionner ni les demander. C’est par exemple le cas des chroniqueurs On Lit Plus Fort (communauté ado de Gallimard Jeunesse).

Ai-je beaucoup de partenaires réguliers ? 4. (Du coup, je dirais plutôt non.) J’ai pas mal de propositions (lesdits mails) mais je pioche les livres au compte-goutte. Il faut que l’échange (livre-chronique) soit pertinent pour moi et la maison d’édition. Finalement, c’est assez rare que je demande des « SP » (services de presse), tout simplement parce qu’il serait impossiiible de suivre le rythme des parutions.

Trop d’information en trop peu de temps.

Certains blogs y parviennent super bien, cela dit, comme celui de Bob & Jean-Michel !

Il y a des exceptions ponctuelles à cette frugalité : actuellement, je suis en pleine lune de miel éditoriale avec une nouvelle amie qui travaille chez L’École des Loisirs et poursuit le but avoué de m’enterrer vivante sous une montagne de livres. (Je ne me plains pas.)

Vous pouvez consulter la page de mes partenaires pour avoir la liste complète des maisons formidables avec lesquelles j’ai conclu des pactes diaboliques.

#1. « Comment as-tu trouvé tes partenaires ? »

  • Option 1 : Ils sont venus vers moi.

Des éditeurs ou attachés de presse ayant parcouru mon blog m’ont contactée pour me proposer un partenariat. (Le premier a été Actes Sud en décembre 2014 dès l’ouverture de mon blog ; le dernier en date est L’École des Loisirs début 2017.)

Ça signifie qu’ils me tiennent au courant de leurs parutions (par mail / newsletter) et me proposent de me les envoyer si je souhaite les lire & critiquer.

  • Option 2 : Des auteurs ont demandé à leur éditeur de me faire envoyer leurs livres.

Il existe des auteurs propulsés à l’énergie d’amour, voyageant sur un arc-en-ciel et distribuant les paillettes, qui disent à leurs éditeur : Hé. Envoie-donc mon livre à ce blogueur, je l’aime !

Car ils ont lu et apprécié certaines de mes chroniques —
Ou parce que nous avons discuté de leurs ouvrages sur des salons —
Ou parce qu’ils aiment faire des cadeaux —
Ou les trois.

C’est le cas de Cécile Roumiguière et Gaël Aymon, parmi plusieurs personnes formidables.

  • Option 3 : Je les ai contactés.

Par exemple, j’ai contacté Syros à l’occasion de la sortie de Comment j’ai écrit un roman sans m’en rendre compte, qui m’intriguait et que Bloup voulait chroniquer — et, aussi, sur le moment mon porte-monnaie criait pitié. J’ai envoyé un mail au contact presse en évoquant mon intérêt pour ce titre en particulier et en donnant à titre exemple les liens de deux articles du blog (une chronique et un article thématique).
Depuis, je suis une partenaire régulière de Syros ❤ — ce qui m’arrange assez car Bloup et La Bouquineuse adorent cette maison aussi.

  • Option 4 : Ce ne sont pas vraiment des partenaires mais… des collègues.

Dans le cadre de mon activité d’assistante d’édition en free-lance, je travaille / ai travaillé pour Sarbacane et Gallimard Jeunesse, ce qui signifie que je lis une grande partie de leur production, ai les livres gratis, et choisis régulièrement de parler de ceux sur lesquels j’ai des choses intéressantes à dire. De fait ces deux maisons sont totalement surreprésentées. #Ousp (Mais c’est narmol, je les aiiime !)

#2. « As-tu déjà dit non à un partenaire / une demande de chronique,
si oui pourquoi ? »

Oui, super souvent. Au début je disais oui à tout mais au final je trouve ça malhonnête (l’envoi des SP a un coût, et si je ne les lis pas, ça craint), et en plus j’ai vu très vite approcher le risque réel de me faire physiquement envahir (backstory : j’habite Paris, et même si je passe ma vie à poser de nouvelles étagères, mon appartement n’est pas extensible). Aussi, j’ai appris à faire un tri drastique.

Les cas dans lesquels je dis non :

  • Quand la proposition ne correspond pas à mon blog (hors sujet, pas le genre de littérature que j’ai envie de valoriser, ou pas de la littérature jeunesse du tout).
  • Quand c’est de l’album. Je ne dis pas toujours non, mais très souvent… (et même quand ils sont super beaux !) …parce que je ne me sens pas à l’aise sur les chroniques d’albums. À me voir lire un album, vous comprendriez : le plus souvent, je sombre dans un magma d’onomatopées mignonnes gagatisantes très peu analytiques.

    Et j’aime bien cet état.

  • Quand je n’ai pas le temps, ce qui est très (trop) souvent). J’ai des lectures à critiquer pour le travail + mes propres lectures plaisir eeet… je veux éviter de me mettre la pression !
  • Quand un auteur me demande de critiquer son livre autoédité. Je suis mal à l’aise avec la démarche-même.

#3. « Mais pourquoi tu n’aimes pas recevoir des demandes d’auteurs auto-édités ? »

  1. D’abord parce que je travaille dans l’édition donc, oui, je crois au travail d’édition, et je crois en la démarche de se faire éditer, surtout pour un premier roman.
  2. Ensuite, parce que l’auteur se vend lui-même, me demandant de faire de la pub pour son roman en le chroniquant (ce qui est délicat pour lui comme pour moi).

    La gêne est présente.

  3. Enfin, parce que, quand je suis en direct avec l’auteur, de mon point de vue personnel, je suis éthiquement/humainement obligée de lui dire ce que j’en ai pensé, en privé au minimum — contrairement à ce qui se passe dans le cas d’un contact presse (où je peux très bien ne jamais critiquer un roman si je n’en pense rien d’intéressant, ou que du mal ; ça arrive). Or, me retrouver à devoir rédiger un retour critique professionnel, bienveillant et précautionneux sur le texte d’un inconnu, aimé ou pas, c’est mon taff… ! Pas mon loisir.
  4. En conclusion. Une lecture complète et critique prend entre 3 et 6h selon le roman + 1 à 2h pour le temps de rédaction d’un avis réfléchi (et si possible encourageant). Si quelqu’un que vous ne connaissiez ni d’Ève ni d’Adam vous demandait un service gratuit impliquant minimum 4 à 8h de travail, je pense que le cheminement de votre raisonnement interne passerait par du lol avant de se diriger tranquillement vers du...

Spoiler : on a tous une vie.

CEPENDANT — je comprends la solitude désespérée du petit auteur abandonné, et je n’ai aucune envie qu’il se roule dans son manuscrit et s’enterre dessous pour pleurer. En effet : en tant qu’auteur, on a besoin d’être lu pour progresser. (Je veux dire : j’écris aussi, je sais ce que c’est.)

The solution, my friends : soumettez votre manuscrit à des éditeurs ! (Sur mon temps de travail, c’est cool !)

Sauf que, à la lecture de ce conseil, je vois l’auteur relever un museau contrarié depuis sa grotte de papier :

« Je ne reçois jamais de réponse argumentée ! »

La sensation :

Grande douleur des refus-type (c’est ainsi qu’on appelle les lettres de refus non-argumentées). On a besoin d’avis, de conseils, d’un guide. Bon, à vrai dire, dans un premier temps, je pense que c’est une erreur de chercher un Gandalf. Il faut plutôt chercher des Sam, Merry et Pippin : des partners in crime. Concrètement…

Échangez vos textes avec d’autres personnes qui écrivent. C’est la meilleure façon de progresser.

  • Si vous avez des amis qui écrivent, demandez-leur leur avis sur votre projet, et proposez de donner le vôtre sur le leur ! C’est un excellent deal.
  • Si vous n’avez pas d’amis qui écrivent, il existe des plateformes pour s’entraider, se critiquer mutuellement. (FictionPresse, Plume d’Argent…)  (En gros, ce que je vous propose c’est de vous trouver des amis qui écrivent.) L’auteure de La Passe-Miroir, a écrit des années sur Plume d’Argent avant de se faire éditer, et y navigue toujours ; vous pouvez lire ce qu’elle en dit dans mon entretien avec Christelle Dabos.

  • Je vous ai déjà parlé du NaNoWriMo, un défi d’écriture international qui a permis à de nombreux auteurs de parvenir à leurs fins, et qui a pour principale qualité là encore de se motiver mutuellement en échangeant autour de son projet avec des esprits curieux et semblables.
  • Vous pouvez aussi sombrer dans le délicieux chaos de la Fanfiction, qui est une très bonne école. (Parmi d’autres, Rainbow Rowell, l’auteure d’Eleanor & Park, est passée par la fanfiction !) C’est sur Fanfiction.Net que j’ai rencontré Bunny, l’une des rédactrice de ce blog, quand j’avais 14 ans et elle 16. Ça fait donc maintenant DOUZE ANS qu’on échange nos textes (et, accessoirement, qu’on mange la pâte crue du gâteau au chocolat quand on se voit) et ça nous a permis d’énormément progresser, en se tirant mutuellement vers le haut (et vers le gras).
  • J’aime lire et critiquer les textes de mes amis : si on se connaît, si on s’est déjà rencontrés autour d’un échange virtuel ou IRL, je vous lirai avec plaisir.

Et dans tous les cas, si je vous ai lu(e), mon avis n’est qu’UN avis. Éclairé, mais personnel. Et rappelez-vous que je suis un petit haricot prématuré. Je n’ai pas fini mon long entraînement pour devenir Lectrix ceinture noire 13ème dan.

(Dernière question)

#4. « Es-tu vraiment indépendante quand tu rédiges une chroniques sur un livre envoyé par un partenaire ? »

Oui.

Le lien de ce « Oui » vous mène à ma chronique de George, d’Alex Gino, roman envoyé par mon merveilleux contact presse de L’École des Loisirs. C’est une chronique négative (et un exemple assez récent). Par ailleurs, c’était mon premier article en tant que partenaire de L’EDL. #Ousp.

Évidemment, c’est toujours un peu délicat. Mais dans la mesure où l’on a une démarche honnête (dans sa critique d’une part, et envers le partenaire d’autre part), il n’y a pas de problème. S’il devait y en avoir, j’imagine que le partenaire concerné mettrait fin à notre relation de confiance.

Or, jusqu’ici, c’est plutôt l’inverse qui s’est produit : mes chroniques négatives ont donné lieu à des discussions et des partenariats plus riches et intéressants encore.

J’espère avoir répondu aux questions que vous vous posiez, à celles que vous ne saviez pas que vous vous posiez, et si vous en avez d’autres — ou de nouveaux thèmes d’articles « FAQ »,  je vous invite à les formuler en commentaire !

Lupiot

Lupiot Allez Vous Faire Lire

 

9 réflexions sur “FAQ #2. PARTENAIRES

  1. Merveilleux article! C’est trop cool que tu en parle, car c’est un peu le sujet omerta de la blogo, et moi je suis curieuse mais flemmarde donc j’ai jamais fait l’effort d’aller demander à un éditeur pour voir comment ça se passais XD Et puis même si je serais ravie d’avoir des partenaires, j’ai déjà largement de quoi faire chez moi XD Avec les quelques livres que je choisi sur Netgalley c’est déjà pas mal ^^ En tout cas comme d’hab tu parles bien de ce dont tu parle, je suis toujours autant admirative de ta manière de bien mettre en place ton propos, les pour, les contre, les nuances, etc. Du coup j’ai trop hâte de lire ta troisième FAQ petite patate germée ;D

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  2. Bon tes FAQ sont très intéressantes et là de voir l’envers du décors de blog, c’est vraiment chouette !
    Ton point de vue sur le roman auto-édité est aussi intéressant ! J’ai du mal avec la démarche mais je ne l’avais pas non plus vu comme ça ! Et oui oui oui pour les plateformes d’aide en ligne, même si personnellement je n’ai plus le courage/l’envie/la foi ? d’y poster des textes (maintenant je tiens des blogs-romans pour le fun et c’est bien :D), je trouve que c’est vraiment un bon moyen de progresser et les retours sont souvent constructifs (notamment parce qu’ils viennent d’inconnus ! Je suis toujours très pudique à l’idée de présenter des textes à des copains…)

    Bref je m’égare !
    Super article, vive ta lune de miel avec EdL (La petite romancière, la star et l’assassin est d’ailleurs chouette ! J’ai passé un bon moment :), un peu étrange, mais bon !) (je suis pongée dans « Quand le Monstre naîtra… » chez Talents Hauts et fiou !)

    Bon dimanche petite patate germée ! 🙂

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  3. Encore une fois, excellent article, très détaillé !
    Je n’ai moi-même jamais reçu ni cherché de proposition de partenariat (même si j’en serais probablement très honorée) ; en grande partie parce que je triche : avoir une colocataire libraire jeunesse (qui en plus a à peu près les mêmes goûts que soi), c’est avoir une vie riche en services de presses, sans la contrainte d’une critique à rédiger rapidement.
    En tout cas, tu donnes de bonnes pistes à suivre, pour le jour où un partenariat me tentera !

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  4. La lecture de cet article m’a absolument ravie !
    Depuis que je connais booktube et les blogs de lecteurs/lectrices, je suis intriguée par ces partenariats, ces histoires de service de presse et comment ça marche (véridique : j’ai reçu en livre d’occasion commandé chez Gibert Joseph un livre tamponné « Service de presse »…. Bien joué à celui qui s’est fait racheté le bouquin par Gibert… -_-‘)

    Un grand merci pour avoir éclairé ma lanterne, et pour m’avoir fait sourire, c’est un vrai régal de lire un article aussi bien construit et écrit avec un ton mordant et des gifs ultra représentatifs !
    J’ai bien besoin de ça un lundi après le boulot, pour bien commencer la semaine 🙂

    Camille

    P.S. : fanfiction.net, le paradis des ados rêveuses et talentueuses de la génération 90’ xD J’en ai passé, des heures à lire et relire des fanfics, beaucoup moins à en écrire, même si j’ai quand même moi aussi posé ma petite pierre à l’édifice ^^

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  5. Merci pour cet article, très très intéressant ! Je n’ai pas de partenariat avec des maisons d’édition. Les seuls livres que je reçois des maisons d’édition sont des livres que je gagne lors de jeux-concours. Je reçois des services presse mais ce n’est pas pour mon blog, je les reçois en tant que rédactrice pour un magazine en ligne. En tout cas c’est chouette de nous dire ce que tu penses de ces partenariats et de la manière dont ça fonctionne, c’est un sujet qui semble un peu tabou parfois au niveau des blogueurs ^^

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    • Mais de rien ; tant mieux si cet article t’a intéressée ! Je suis contente & surprise de ces retours si enthousiastes.
      Ce « tabou » me laisse quelque peu interdite quant à moi : il témoigne, je pense, d’une certaine nervosité des blogueurs vis-à-vis de leurs partenaires éditeurs (omd si je dis du mal ils ne m’enverront plus de livres ! si je dévoile nos secrets ils ne m’enverront plus de livres ! j’ai pénétré une communauté secrète et je ne dois pas trahir la Secte !) qui tient peut-être d’une mauvaise compréhension de ce que sont ces partenariats.
      Ce qu’ils sont : un échange de bons procédés, entre deux parties égales (l’un cherche à promouvoir ses titres, l’autre cherche des livres récents et faciles à se procurer). Tant que celui qui cherche la promo n’est pas abusif (délais intenables, exigences bizarres) et que celui qui cherche des livres ne l’est pas non plus (demandes excessives, chroniques qui n’arrivent pas), le contrat reste équilibré. Tant que chaque partie respecte l’esprit du partenariat (côté éditeur : compréhension des avis nuancés et négatifs, délais cool accordés ; côté blogueur : bon rapport livres reçus/chroniques rédigées (ce ne sera jamais exactement 100%), échanges respectueux) Et si l’échange ne convient plus d’un côté ou de l’autre, il cesse. Et s’il cesse, quelle conséquence ? >> Aucune, donc il faut se détendre.

      Le tabou peut aussi être dû à une crainte de jalousie / médisance de la part des lecteurs, mais le secret est toujours contre-productif dans ces cas-là (moins on en sait, plus on imagine !…) donc entretenir le flou volontairement me semble un peu maladroit. Ou alors il y a, derrière, un petit plaisir coupable à *susciter* la jalousie. (Ce qui est bien humain et reste relativement innocent. *Moi je reçois des liiiivres nananère… Je te dirai pas comment ni pourquoi mais ohlala la semaine dernière j’en ai reçu plein <3*)

      Enfin, beaucoup de blogueurs ne parlent pas de leurs partenaires tout simplement parce qu'il n'y a pas grand-chose à en dire, sans doute, et qu'ils partent du principe que tout le morne sait ce que c'est : des éditeurs qui envoient des livres gratis aux blogueurs… comme ça se fait dans le journalisme depuis des lustres !

      Merci pour ton message 😀

      Aimé par 1 personne

  6. Pingback: C’est le premier, je balance tout! #4 | La tête en claire

  7. Merci pour l’article qui éclaire un peu ma lanterne. Il faudrait que j’aille faire un tour du côté des éditeurs pour savoir comment le processus fonctionne chez eux, mais je ne savais pas trop comment cela pouvait fonctionner pour les bloggeurs ! 🙂

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