What’s up — Ce qui est en haut

What’s up sur Allez Vous Faire Lire, ou en très mauvaise VF, Ce qui est en haut sur le blog :

  • #1. Un nouveau format visuel fun va arriver (le suspense (insoutenable) sera brisé quelques lignes plus bas)
  • #2. L’avancée des articles sur les noms dans la littérature (avec pleiiiin de choses à venir)
  • #3. Les critiques à paraître
  • #4-7. Ma vie pro (il y a un gros changement depuis plusieurs mois mais je n’ai pas eu le temps de faire le point) (spoilers : ça parle de livres, ça parle de littérature jeunesse ; la vie, la vraie, quoi)
  • #8-9. Le revival Harry Potter
  • #10. Le salon du livre jeunesse

Les points sont numérotés pour une navigation confortable : vous avez le droit de sauter tout ce qui ne vous intéresse pas. Exactement comme dans un livre !

Je saute tout ce qui concerne la guerre.

Je saute presque tout ce qui concerne la guerre. #LecteurLibre

  • #1. Le nouveau format fun : les Venn Diagrams

Vous connaissiez déjà ma passion démesurée pour les infographies

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…vous allez découvrir mon enthousiasme illimité pour les Venn Diagram.

Qu’est-ce c’est que cette bête-là ?

C’est un exercice de logique détourné par des petits rigolos qui préfèrent quand il y a moins de concepts et plus de couleurs. On prend une idée, on la superpose à une autre idée, et paf, ça fait des Chocapics.

Un exemple de Venn Diagram fabriqué avec mes petites mains :

Venn diagram Dobby

100% honnête.

Comme vous pourrez le constater, je ne me laisse pas ralentir par mon manque de d’expérience ; on va dire que je revendique le charme Homemade. (#MauvaiseFoi)

L’idée, bien sûr, sera de vous proposer des diagrammes plus constructifs, pour vous faire des recommandations de lectures en croisant plusieurs univers, genres, auteurs….

Vous verrez bien !

culkin-maman-j-ai-rate-l-avion-culkin-eyebrow

  • #2. Les noms dans la littérature

Nous poursuivrons notre enquête sur les Noms dans la Littérature par petits bonds, grâce à plusieurs types d’articles :

  1. Les articles transversaux, que j’appelle « In Nomine Veritas », puisque tout est plus classe en latin (cf. l’usage des noms latins dans la dystopie).
    Le prochain à venir (#5) sera probablement « Comment choisir les noms de ses personnages de romans » (article un peu costaud, il me prend du temps) ; en guise de mise en bouche, je vous recommande ce billet de Scribay qui évoque les astuces et habitudes de grands auteurs.scribay-nommer-ses-personnages
  2. Les articles « Ce personnage au nom parfait », plus courts. Si vous avez raté le lancement de cette série, on y démontre pourquoi Renesmée (dans Twilight) est le nom le plus parfait qui soit. Oui, absolument.
  3. Sur le même mode mais à plus grande échelle, vous verrez apparaître prochainement un article « Pourquoi les noms de cette saga sont cools » : le premier sera sur les noms dans Harry Potter. (Évidemment. Ça nous évitera de consacrer 140 numéros de « Ce personnage au nom parfait » à la même saga, n’est-ce pas.)hermione huge book hp
  4. Vous souvenez-vous de ce moment plein d’enthousiasme en juillet dernier où je vous ai demandé « quels noms de personnages de la littérature jeunesse vous ont le plus marqué ? » Hé bien j’ai enfin commencé à utiliser les données de ce sondage et bientôt vous aurez un premier article : « Ces noms d’amoureux mémorables #1 ».
  5. Je continuerai d’augmenter la base des listes de prénoms par étymologie, à l’usage des écrivains et autres curieux.


  • #3. Les critiques

Je continue les chroniques littéraires avec l’aide précieuse du soldat Bloup, ma rédactrice adorée très active sur le blog ces derniers temps. Bientôt, nous vous proposerons une critique conjointe de Lady Helen, le Club des Mauvais Jours (Gallimard Jeunesse). Dont nous vous avons déjà un chouïa parlé à la fin de l’article pour les fans de Jane Austen.

lady helen le club des mauvais jours alison goodman

Dernièrement, Bloup nous a donné très (très) envie avec son brillant article sur Le Premier qui pleure a perdu, de Sherman Alexie (Albin Michel), journal intime décalé et acide d’un ado amérindien en pleine désillusion moderne.

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Je me suis essayée à la critique d’album sur le dernier-né de Rébecca Dautremer. Je n’en fais pas souvent car je trouve que c’est un exercice de funambule (l’équilibre texte-image) et je n’ai pas envie d’y mettre mes gros petons maladroits.

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Du coup, avis plus que bienvenus.

Pour connaître nos idées d’articles à venir, vous pouvez (à toute heure du jour et de la nuit) consulter la page Prochainement.

Et sinon, n’oubliez pas que la brièveté est l’âme de l’esprit et la prolixité les branches et l’éclat extérieur* et que donc, soyons brefs : la liste complète des articles est dans le sommaire.

Portrait de Shakespeare

* citation de Billy Shake, aka William Shakespeare, in Hamlet.

  • #4. Travailler dans l’édition jeunesse

Comme vous le savez (ou pas), je travaille dans le milieu de la littérature jeunesse — et plus précisément, dans celui de l’édition jeunesse. Si vous avez déjà prononcé le mot « métiers du livre » ou « édition » face à un conseiller d’orientation, vous êtes probablement en train de faire cette tête :

"Maman j'ai raté mon orientation", la suite trépidante méconnue.

« Maman j’ai raté mon orientation », la suite trépidante méconnue.

J’aimerais profiter de la vitrine que m’offre ce blog pour mettre quelques points sur quelques i.

AUCUNE VOIE N’EST FACILE

(À part, peut-être, en ce moment, celle des développeurs informatiques ? D’ailleurs, chers amis littéraires, apprenez à coder.)

En vérité, il n’est pas plus difficile de trouver sa place dans le milieu de l’édition que dans la plupart des branches culturelles. Alors, ok, certes, ça veut dire que c’est difficile partout. (Ce qui est moyennement fun.) Mais ce que cela signifie surtout, c’est qu’il est inutile de renoncer à un projet qui vous tient à cœur par peur du « ça n’embauche pas » : si vous êtes motivé, si vous faîtes du bon travail pendant vos stages, CDD, etc., ça marchera.

Dans l’édition ce n’est pas vraiment pire qu’ailleurs. C’est le marché du travail qui va mal, point. Faîtes ce en quoi vous croyez, ce qui vous anime. N’allez pas en fac de droit par défaut. Vous allez vous dessécher de l’intérieur. #TrueStory

Kaamelott Ça vous ennuie si je me taille les veines ?

J’ai fait une licence entière de Droit.

Cette intervention étant terminée (amour sur vous), j’en reviens au sujet :

  • #5. Travailler à domicile

Depuis quelques mois, je travaille en free-lance pour des maisons d’édition jeunesse : Sarbacane principalement (mais aussi Gallimard Jeunesse et Gulf Stream, par exemple). Et donc, je travaille exclusivement depuis chez moi.

Le free-lance, c’est comment ?

Saynette :
-Il paraît que tu travailles à domicile ? C’est pas trop dur ?
-C’est trop cool ! Je mange de la glace en pyjama devant mon ordinateur à 2h du matin.
-Waow ! Mais, du coup, les inconvénients… ?
-…Je mange de la glace en pyjama devant mon ordinateur à 2h du matin.

HELP.

HELP.

Moralité : mon problème principal vient de ma difficulté à me détacher du concept de plateau-télé-dessin-animé qui accompagne le fait de rester chez soi un lundi matin.

*Psychanalyse : over*

Sinon, tout se passe bien.

  • #6. Garder l’indépendance du blog

sarbacaneJe travaille donc pour Sarbacane. Beaucoup. Et j’aime cette maison. Beaucoup. Aussi, il est possible que vous voyiez des livres de chez eux. Beaucoup.

Mais alors, quid de l’impartialité, de l’indépendance d’esprit, tout ça ?

Bon, resituons : un blogueur n’est jamais impartial (du moins, ce n’est pas ma façon de faire), il a un point de vue, des goûts, des préférences, une culture propre. Sur Allez Vous Faire Lire, vous trouverez une majorité écrasante de romans de chez Gallimard Jeunesse par exemple, et une proportion sans doute étonnante de romans de chez Actes Sud, Syros, Sarbacane, Le Rouergue, par rapport à d’autres blogs. C’est normal. C’est ma came. Vous trouverez, proportionnellement, peu de Robert Laffont et Pocket Jeunesse, c’est normal aussi, ça me correspond moins.

Je conserve mon indépendance d’esprit. Et quoi de mieux pour vous le prouver que de vous raconter cette anecdote :

Il y a un an, en 2015, j’ai publié un article plutôt négatif sur Quelqu’un qu’on aime, de Séverine Vidal, chez Sarbacane. Or, c’est à la suite de cet article que Sarbacane (et plus précisément l’éditeur Tibo Bérard) m’a ‘recrutée’ comme chroniqueuse, puis comme lectrice ponctuelle, puis comme assistante d’édition. C’est justement l’esprit critique de cet article qui l’a intéressé et qui, sans doute, vous fait revenir ici : je ne vais donc pas l’abandonner au bord du chemin. (Cf. ma chronique récente du magnifique mais assez scindant Samedi 14 Novembre, de Vincent Villeminot, chez Sarbacane également.)

 

  • #7. Une idée comme ça

Les coulisses du travail éditorial, ça vous intéresse ? Je réalise en en discutant avec mon entourage que ce en quoi consiste l’édition est superbement flou pour beaucoup de gens. Je pourrais vous proposer des articles « inside », à ma hauteur de haricot prématuré.

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  • #8. Harry Potter

(Dans toute rubrique ‘ma vie IRL’, il y aura une case Harry Potter.) (Désolée.)

1) J’ai bien sûr lu L’Enfant Maudit dès sa sortie V.O, et vu Les Animaux Fantastiques au ciné itou. Je ne rédigerai pas d’article sur le sujet car ma relation à Harry Potter me semble excessivement marquée par tout un bagage affectif indémêlable de ma critique « objective » (et que ça brise par avance mon petit cœur de beurre de dire du mal de HP), (et franchement je ne suis pas sûre de pouvoir vous apporter grand-chose) mais en résumé, mon opinion :

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  • #9. Harry Potter, bis

Le revival Harry Potter de 2016 est l’occasion pour moi d’assumer tous mes délires : j’ai organisé un goûter thématique HP. C’était MA-GIQUE.

 

 

 

J’invite tous les Potterheads de France et de Navarre à faire de même : sautillements de gamins garantis, et en plus, la tarte à la citrouille, contre toute attente, c’est une tuerie. (J’étais plutôt craintive.)

* Par ici pour la recette de tarte à la citrouille utilisée (proportions à modifier pour obtenir la tarte-tuerie : 3 oranges au lieu d’une, 300gr de potimaron au lieu de 200gr)

* Par ici pour la recette de la bièraubeurre utilisée. Notez :

  1. bieraubeurreNe pas faire attention à leur délire compliqué sur la chantilly. De la chantilly vanillée industrielle + du coulis de caramel dessus, ça fait parfaitement l’affaire.
  2. Choisir de la glace vanille premier prix.
  3. Supprimer le cidre ; remplacer cette quantité par de la bière. (Sinon c’est assez écœurant.) (Choisissez plutôt une bière au goût léger.)
  4. Servir et boire chaud, c’est meilleur !

Ne pas oublier les Ferrero-Vif-d’Or et les serpents en pâte d’amande. Très important.

 

(Dire que j’ai un compte en banque d’adulte qui me sert à acheter des Dragées Surprises de Bertie Crochue.)

  • #10. Salon du Livre Jeunesse

Je serai au Salon du Livre et de la Presse Jeunesse de Montreuil :

  1. mercredi soir pour l’inauguration ;
  2. samedi presque toute la journée (et soirée).

Si vous voulez m’attraper pour 1) parler de livres 2) boire du thé ou 3) manger du chocolat, je suis disposée à faire les 3 avec des inconnus, même pas peur. De toute façon j’aurai 6 kg de livres sur moi pour vous assommer si jamais vous commencez à m’inquiéter.

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Ceci était une façon amicale et détournée de vous dire de ne pas hésiter à me contacter pour faire connaissance.

 

D’ici là, bonne lecture,

Lupiot

Lupiot Allez Vous Faire Lire

20 réflexions sur “What’s up — Ce qui est en haut

  1. Sacré programme! Je serais au rendez vous pour lire tout ça! Et merci pour le petit message positif pour les motivés du slip qui veulent bosser dans le monde du livre 😊 Je suis pour un article « inside view » 😄 Sinon j’ai bien rigolé avec ton image conseillé d’orientation, pour avoir fait bac S puis médecine puis lettre en effet 1) on peut se perdre et perdre son temps et 2) les conseillers d’orientation savent à peine ce qu’on peut faire avec une licence de lettres alors qu’ils peuvent parler une heure des débouchés d’une fac de médecine.

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    • Super ❤
      Oui le message positif est important parce que perso j'ai vraiment l'impression d'avoir perdu du temps, de l'énergie, et un peu de poil de la bête, à m'entendre dire "Ouhlà non va pas en métiers du livre, j'en sors et toute ma promo est au chômage…" Ben c'était une promo de branquignoles alors ! ^w^ Parce que toute la mienne (diplômée en 2014-2015) a du travail, même si dans l'édition ce ne sont "que" des CDD (mais qui s'enchaînent bien, donc, sachant que c'est comme ça que ça fonctionne dans cette branche…)
      Bref : faut pas te décourager, faut foncer *air féroce à la rambo*

      Oui les conseillers d'orientation : lolilol. Et si tu as le malheur d'être bon en sciences, n'espère pas t'entendre donner de bons conseils pour tes projets de carrière littéraire *sifflote*. Mentalité arriérée…

      À très vite !

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      • Et bien merci, un peu d’optimiste ça fait du bien! Et puis j’ai l’habitude de dire au gens qui me regardent d’un air de dire « douce rêveuse va » que si y a pas de place pour moi je mordrais jusqu’à en trouver une ^^ Faut pas sous estimer la férocité des littéraires, non mais! Après de mon côté je ne regrette absolument pas d’avoir tenté médecine, j’ai beaucoup beaucoup appris, et bien plus que de la biologie. Avoir une vie de merde pendant deux ans ça forge un caractère, maintenant je compte bien en profiter et je sais ce que je veux ^^ Et oui c’est vraiment dommage que les compétences scientifiques soient toujours autant valorisé alors que les compétences littéraires sont tout le temps marginalisées …

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        • La valorisation des compétences littéraires et surtout de leur angle de réflexion riche et différent (riche *parce que* différent, peut-être ?) réapparaît dans certains domaines : de grandes écoles de commerce par exemple, réservent désormais un quota de places aux sortants de grandes prépa L… phénomène intéressant à observer, je n’ai pas plus d’infos sur ce que ça donne vraiment par la suite.
          Du côté de la création et des entreprises en revanche c’est manifeste qu’il y a une émergence d’épiphanies locales à la « Hé mais les littéraires sont parfois… inventifs ! Ils ont de bonnes idées ! Ils savent faire… des trucs ! » : je suis tombée il y a peu sur un article sur une startup spécialisée dans l’innovation technologique qui avait, de ses dires, engagé des écrivains de SF pour imaginer les objets du futur. Exemple extrême, mais réjouissant !

          Concernant l’édition… et la plupart des autres métiers : le plus important, c’est les stages/apprentissages. Fais-en plusieurs si tu le peux et, surtout, vise bien. Trouve les maisons qui te correspondent vraiment. (Si tu peux faire plusieurs stages, vise 1 grosse + 1 petite boîte, les deux t’enseignent des choses différentes…)

          Je vois ce que tu veux dire pour tes années de médecine. Maintenant que j’en suis sortie je ne « regrette » pas mon Droit, il m’a apporté la « hargne » que j’ai aujourd’hui de vouloir faire ce qui me plaît vraiment. Par ex. en 2015, j’ai quitté un CDD d’1 an au bout de 4 mois 1/2 seulement, parce que ça ne me plaisait pas du tout : je n’aurais jamais osé faire ça si je n’avais pas déjà quitté une voie dans laquelle je m’encroûtais. C’est terrifiant de partir, mais quand rester est toxique, il faut partir !

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          • Oui c’est déjà ça si il commence à y avoir une ouverture pour les filières littéraires! Pour les stages j’ai commencé à m’y atteler, je ne suis qu’en l3 pour l’instant mais avec un stage en librairie, un erasmus, un stage dans l’édition jeunesse à venir en mai juin et peut être un autre en juillet août, je me dis que je suis un peu lancée, j’aurais au moins des trucs à écrire sur mon CV après mon master ^^ Ma différence c’est que la médecine me plaisait vraiment, je crois que je n’ai jamais un profil type littéraire ou scientifique je suis les deux! Je trouve ça génial de savoir quand agir, le nombre de gens qui s’enterrent tout seuls dans des voies qui ne leur correspondent pas m’impressionne toujours autant =/

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          • Hello! Je me permets d’intervenir subrepticement dans cette conversation car c’est là un sujet qui me touche : je pense que nous avons un peu trop tendance à mettre des gens dans un tiroir « scientifique » ou « littéraire » alors que pour beaucoup d’entre nous, il est possible d’être « les deux » (ou même autre : parlons des « manuels », des « économistes » des qui-savent-pas-trop, etc.). Par exemple, j’ai un bac S, une licence très pluridisciplinaire (sciences du langage) et un master métiers du livre… Résultat ? Je bosse dans une maison d’édition ! Je ne me considère pas du tout comme une littéraire, tout simplement parce que je n’ai jamais étudié la littérature. Mais si je me dis « scientifique », ceux qui ont fait des études en bio, maths, physiques, ou des écoles d’ingénieur rient de moi (j’vous raconte pas le déluge de « mais ça sert à rien ton bac S ! » qui a plu sur ma petite tête). Et bien alors, je suis quoi, moi ? Et bien je ne suis pas dans un tiroir ! Et encore mieux : je fais un boulot que j’adore, dans lequel j’applique à la fois des méthodes de travail dites « scientifiques » et « littéraires », avec un parcours et des connaissances complémentaires qui me permettent de m’épanouir ! C’est-ti pas beau ?
            Dans l’édition c’est un peu l’inverse qui se passe : j’suis éditrice donc j’aime les livres donc j’suis littéraire. Logique, non ? (non.) En plus, à bien y réfléchir, il y a énormément de métiers autour de l’édition : marketing, commerce, graphisme… que les conseillers d’orientation en prenne de la graine ! Autour du livre il y a toute une chaine de métiers qui n’est pas du tout exclusive aux seuls « littéraires ».
            Malheureusement comme vous dites, il y a encore trop de gens qui s’engouffrent dans des voies « parce que ça fait bien » ou pire, seulement « parce qu’il y a un bon salaire ». À chacun ses raisons, certains s’en contenteront, mais je ne peux qu’encourager les gens qui osent faire des choix tout simplement parce que c’est ce qui les rend heureux.
            En tout cas Claire, bon courage pour les stages, ça a l’air d’être un sacré programme mais tu vas effectivement t’ouvrir des portes et apprendre plein de choses !
            (voilà, intervention terminée! :D)

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  2. Wé, plein de bonnes nouvelles !
    Je serai curieuse d’n savoir plus sur ton métier dans l’édition… bon, en vrai je fais des études en métiers du livre et au bout d’un an et demi je n’ai toujours pas CONCRÈTEMENT compris ce que c’était un éditeur. C’est triste – et assez grave quand un tiers de ma promo veut se lancer dans l’édition. Je dis donc lol et espère que tu éclaireras un peu nos lanternes héhé !
    Et un petit topo sur le free-lance aussi ça pourrait être cool (j’ai l’impression de passer une commande dans un resto là, désolée… en plus des articles tu me sers un petit verre de thé ?). Non, en vrai, j’ai l’impression de voir ce terme partout, mais sans arriver à le cerner.

    Harry Potter et L’Enfant Maudit : gros coup de nostalgie pour moi. Mais pareil, Harry Potter est trop lié à moi pour que je sois objective et j’ai totalement éludé ses défauts.

    J’espère te croiser à Montreuil ! J’y serai le weekend, et notamment le samedi soir 😉

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    • Ah, oui, l’édition, ça reste flou tant qu’on a pas le nez dedans, malgré les cours… Mais comme pas mal de métiers finalement, tant qu’on ne l’exerce pas, on n’en a qu’une vision très imparfaite.
      Ah ah ne t’inquiète pas pour ce tiers de ta promo, après le premier stage ce sera déjà beaucoup plus clair et une partie va certainement changer d’idée en route ! xD
      Topo sur le free-lance : je peux essayer mais pour le coup j’ai seulement 7 mois d’expérience, ce n’est pas très lourd, et pas très varié, non plus. Je verrai…
      Pour cerner le terme : free-lance = pas rattaché à une entreprise. Ça signifie qu’on est embauché « à la mission ». Ça peut être une mission très courte (« un article », « une correction de texte ») ou plus longue (mon père est en free-lance dans un domaine chelou (supply-chain-management) et il est rarement embauché pour une mission de moins de 6 mois), mais le principe c’est que tu es embauché sur une *mission* et pas sur un poste, donc tu présentes un devis coût/temps pour réaliser la mission et si tout le monde est ok, tu as le taff.
      Souvent, free-lance va avec « travailleur à domicile », mais pas forcément.
      Ouais t’as raison je pourrais faire un article là-dessus « —

      En tout cas je note que l’idée de petits articles « vus de l’intérieur » sur les activités éditoriale, ça vous intéresse !

      Et je vais te donner mon n°de tel pour qu’on puisse se retrouver à Montreuil.
      Biz

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  3. Ouiiii la recette de la tarte !!! j’aime les articles sur ta vie autant que ceux sur les livres, c’est grave docteur ? je viens au salon demain 😀 je vais essayer d’arriver vers 16h en esperant qu’on me laisse encore entrer pour finir mon jeu de piste (qui fait tous les editeurs que tu as mentionnes <3) (et peut etre essayer de voir Marie Aude Murail mais il y aura trop de monde 😦 ) et du coup, oui je veux te voir 😀 (pour parler, manger, boire, tout ca)

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  4. Yo Lupiot, pourquoi je peux plus liker tes super articles ?
    Celui-ci est encore une fois très bien articulé et comme à chaque fois que je lis un truc sur Allez vous faire lire, je me sens inspirée, motivée, ultra-intéressée, bluffée par tant d’ingéniosité ! Et une seconde après je me sens débordée parce que j’ai pas 1h à consacrer à mes propres idées !!!! Mais dis-moi, COMMENT TU FAIS ????? Quel est le secret de cette productivité ?
    Bref, je retourne me noyer sous ma paperasse d’expatriée à l’autre bout du monde tentant de s’octroyer quelques années de plus sur le territoire des kangourous, koalas et autres krokodiles, merci pour les minutes de distraction intelligente que me procure tes articles. Cœur.

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    • Yo, toi ! J’ai supprimé les boutons Like sur les conseils d’un ponte me disant que ça « polluait » et « n’incitait pas au commentaire », je ne sais pas encore si je vois une différence quelconque et c’est vrai que moi aussi j’aime bien Liker des articles. Je vais laisser comme ça quelques temps, je les remettrai peut-être.

      Mais mais mais QUE ME VAUT tant d’amour ?? Qu’est-ce que c’est que ce message beaucoup trop cool qui fond sur moi comme une pluie de pétales douces ? Tu réalises que nous sommes en train de sombrer dans le glucose ? et c’est ENTIÈREMENT TA FAUTE, RON WEASLEY.
      Cœur aussi.

      Question productivité : hahahahahah. Je ne sais pas comment je fais, ces derniers temps je ne dors pas beaucoup. *Dead*
      Des bisous aux koalas.

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  5. Bonjour! Je suis actuellement en master Recherche Littérature Jeunesse et comme toi, j’ai entendu beaucoup de remarques du style « l’édition c’est bouché, tu ne trouveras jamais de travail », comme toi, je suis d’avis qu’il faut essayer quand même plutôt que de mourir à petites flammes dans un domaine qui ne nous passionne pas. Donc merci pour ces mots et pis pour le blog en général tant qu’à faire! (Surtout les article sur l’onomastique, ma grande passion. 🙂 )
    Je suis aussi en Free-lance, mais en tant qu' »auteure » pour une maison d’édition allemande, une façon très pompeuse de dire que j’écris des exercices de français pour des manuels scolaires. Plutôt un gagne-pain qu’une passion sur le coup, mais faut bien payer ses études. Je ne sais pas si ça m’ouvrira des portes, mais en tout cas, j’ai eu ce travail grâce à mes activités annexes. J’étais assistante de français en Autriche et j’ai accompagné une classe dans le Prix des Lycéens Autrichiens, à la fin nous avons monté un petit livret que j’ai « dirigé », la secrétaire de direction de la maison d’édition était présent quand nous l’avons présenté à la remise des prix, elle a aimé mon initiative et la mise en page (fait moi-même sous InDesign) et m’a demandé si j’étais intéressée par un stage. J’ai bien travaillé pendant mon stage, on m’a donc proposé du boulot. Je pense que c’est la meilleure façon de faire : faire les choses qu’on aime et les faire bien, ne pas avoir peur de se lancer.
    Sinon, j’aurais été ravie de venir à ta rencontre si j’avais pu venir au salon du livre. Une autre fois peut-être?

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  6. Coucou !
    J’adore les Venn Diagrams et je trouve que celui sur HP et the cursed child est très objectif au contraire !
    Je ne travaille pas dans l’édition (et je ne pense pas que ça arrive un jour) du coup j’ai bien envie d’en savoir plus ! Et tu as bien raison de dire qu’aucune voie n’est facile : du coup autant faire un truc qui nous plaît vraiment. J’ai plein de copains qui ont changé d’orientation professionnelle alors que ça ne fait que 7 ans qu’on est sortis de notre école scientifique parce qu’en fait ça ne leur convenait pas ^^

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    • Je crois que, de plus en plus, les gens ont plusieurs carrières au cours de leur vie, donc de touuuuute façon le focus mis sur l’orientation dès la 5e en mode « Tu dois savoir ce que tu veux faire plus tard » est absurde. Les gens changent… les métiers aussi, en plus. On se « réoriente » presque tous au cours de notre vie.

      Haha le Venn sur l’Enfant Maudit est ultra méchant en vrai mais tu dois le trouver objectif parce que tu as le même avis que moi x)

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